Synthé Modulaire RSF et séquenceur MDB

Pour la réalisation de mon premier album solo, Francis Mandin avait eu la gentillesse de me prêter du matériel pour compléter utilement mon set-up de base, composé du CP30 Yamaha, du Mini Moog et du Prophet 5 de Sequential Circuits.


Ancienne pub du synthé modulaire RSFEn particulier un synthé modulaire de chez RSF, la société toulousaine des frères Ruben et Serge Fernandez (lien wikipédia), dont vous pouvez voir une vieille publicité ci-contre. Il s’agissait de quatre modules rack reprenant l’électronique du Kobol (2 VCO, 1 LFO, 1 VCF, 2 enveloppes) associés à quatre autres modules rack gérant les fonctions annexes (Ring Modulator, Sample/Hold, la mémorisation des programmes, le mixage et les patchs, et un clavier externe.

Façade avant du rack polyséquenceur MDBCe synthé était associé à un séquenceur numérique rackable lui aussi (en photo aussi ci-contre) d’une autre boîte française, MDB, conçu par Eric Lamy, et qui pouvait jouer huit parties polyphoniques avec une résolution de 1/256e de noire pour une capacité de 10000 notes, ce qui était extraordinaire pour l’époque.

L’ensemble est décrit comme n’ayant guère été utilisé que par Jean-Michel Jarre et Saint-Preux. Il n’aurait été construit en tout que moins de vingt exemplaires du séquenceur.


Pochette du premier album vinyle Jean-Philippe RykielIl a donc, en fait, été aussi utilisé par un troisième compositeur (au moins), moi-même comme en témoigne le morceau ci-dessous : Interface, tiré de mon premier album vinyle.

 

© 1982 Musiza/Ariola

Et même par un quatrième et pas des moindres : mon ami Frédérick Rousseau, qui a participé à sa conception et en a assuré le pilotage pendant tous les grands concerts de JM Jarre (et qui a aussi la gentillesse de citer notre amitié et notre collaboration dans son blog).