MES AMIS INDIENS ALGONQUINS DU CANADA

Gérald me fait opportunément remarquer que Wikipédia propose deux articles longs et détaillés sur les Algonquins du Canada et sur leur histoire, incluant une description de leur pratique de la hutte à sudation, sous ses différents aspects. Peut-être cela vous permettra-t-il d’insérer mon témoignage dans un contexte plus large et plus précis.

C’est donc par l’intermédiaire de Lama Gyurmé que j’ai fait la connaissance de ces nouveaux amis : cela doit dater de 2007 ou 2008. Le chef de la tribu, Dominique Rankin, a écrit un très beau livre dont le titre est « On nous appelait les sauvages » (malheureusement seulement disponible en version papier). Sa femme, qui l’a co-écrit avec lui, me l’a lu en entier et je le trouve vraiment très intéressant.

Ils organisent des stages d’initiation à la culture amérindienne, et plus précisément algonquine, qui sont en même temps des sortes de thérapies de groupe, auxquels viennent toutes sortes de participants : des curieux, des personnes à la recherche d’un remède à leur mal-être… ce sont en tout cas toujours des stages assez intenses humainement, et qui se terminent par un passage dans la hutte de sudation – en anglais « sweat lodge » – (voir plus haut), où on se retrouve à une vingtaine de personne dans une sorte de tente-sauna qu’on construit pendant le stage. Elle est ronde et comporte en son centre un grand trou destiné à recevoir des pierres chauffées à l’extérieur sur un feu, et sur lequel on verse de l’eau dans laquelle ont mariné des herbes aromatiques, odorantes et médicinales.

Famille Rykiel en 1963 (photo Rykiel)

Pendant cette session, Dominique, le chef, nous fait voyager avec ses paroles et ses chants qu’on reprend tous ensemble. Pour ceux de ces stages ayant lieu en France, Lama Gyurmé leur loue le domaine Vajradhara-Ling qu’il possède en Normandie. Nous nous y sommes croisés par hasard avec Dominique, le chef, alors que je venais enregistrer le dernier album que nous avons réalisé avec Lama Gyurmé, dans un escalier que je montais est qu’il descendait en portant une peau d’ours. Je l’ai effleurée et elle m’a surprise par sa douceur, provoquant mon exclamation. La conversation s’est engagée et nous avons tout de suite sympathisé. Sa femme Marie-Josée m’a écrit ensuite, en 2012, Dominique ayant le projet de réaliser une mise en musique occidentale de ses chants traditionnels à la manière dont je l’avais fait avec Lama Gyurmé. Ils sont venus me voir à l’occasion de leur passage à Paris, puis j’ai été participer à leur stage en Normandie chez Lama Gyurmé, et cela m’a tellement plu que je leur ai demandé la permission de leur rendre visite chez eux, au Canada, dans leur village de Val des Lacs.

C’est donc en septembre-octobre 2013 que je m’y suis rendu, pour participer à nouveau à leur stage et qu’ont été réalisées diverses vidéos qui seront mises en ligne dans d’autre pages et en particulier dans le chapitre « Voir autrement ».

C’est aussi à cette époque qu’a été tourné le bout de film ci-dessous à l’occasion d’une manifestation pour la paix à laquelle nous avons participé avec Dominique, qui constitue une sorte de premier essai de réunion musicale entre nos deux inspirations.

Dominique et Marie-José sont de plus en plus présents sur le web, à travers leur site internet, et diverses vidéos de présentation de leurs activités dont je vous propose trois exemples ci-dessous.

H

Jacob Diboum

I

Adiouma Diabaté